Les agendas 21 à l’épreuve du local. Etude de cas : L'Agenda 21 de la Ville de Vevey

Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) qui s’est tenue en 1992, les gouvernements ont pris l’engagement d’adopter des stratégies nationales de développement durable. Les stratégies étaient envisagées comme des instruments à caractère participatif ayant pour objet d’assurer un progrès économique et social, tout en préservant l’environnement et les ressources pour les générations futures. L’Agenda 21 est une stratégie d’action en 40 chapitres qui définit ce qu’il convient de faire pour assurer un développement durable mondial. Le chapitre 28 de ce document concerne spécialement les communes qu’il encourage à contribuer à la mise en place de processus d’Agenda 21 local : « D'ici à 1996, la plupart des collectivités locales de tous les pays devraient mettre en place un mécanisme de consultation de la population et parvenir à un consensus sur un programme Action 21 à l'échelon de la collectivité » (point 28.2a, annexe 8.2). C'était là l'objectif premier adressé à Rio en juin 1992 aux collectivités locales pour qu'elles participent à leur niveau à la réalisation du développement durable. Il est ainsi reconnu que de nombreux problèmes, et leurs solutions, se trouvent dans la vie et l’action quotidienne des hommes dans les villes, les quartiers, les villages et les régions. A l’heure actuelle, plusieurs milliers de communes de tous les continents participent avec leurs habitants à ce genre de plan d’action (Häberli 2002).

Centro sportivo d’interesse regionale ai Prati Maggiori

Il 13 maggio 2003 Il Dipartimento del Territorio rispondeva alla richiesta del 17 luglio 2002 presentata dal Municipio di Agno relativa all’istituzione di una zona AP-EP per un centro sportivo regionale. Come rilevato nel documento, la sottrazione di un territorio agricolo di 60'000 m2 rappresenta uno dei punti più incerti dell’operazione.

Typologie du tourisme tessinois

En Suisse le tourisme est un secteur stratégique de l’économie nationale qui est passé par plusieurs phases. Au cours du XVIIIe siècle la Suisse commence à développer un tourisme qui est strictement lié au changement de perception de la Suisse et de la montagne plus en général. Grâce aux écrivains et aux peintres étrangers, anglais et français en particulier, des milliers de touristes convergent alors vers les sites mentionnés par les auteurs, savourant ainsi l’image mythique et sublime de ce pays. La Suisse devient alors l’objet d’un tourisme élitiste qui pose les bases du développement d’une véritable industrie touristique de masse au cours du XIXe siècle, un développement qui l’amène dans les années ’50 à s’emparer de 8 % du marché mondial et à se ranger dans le groupe des cinq plus grands pays touristiques de la planète. À partir des années ’60 on assiste au développement d’une politique de tourisme de masse dans l’arc alpin qui vise essentiellement la saison hivernale. Au cours des dernières décennies on a aussi favorisé le développement de la saison estivale, attirant elle aussi de millions de touristes chaque année. L’arc alpin est devenu ainsi le plus important espace touristique montagnard mondial avec des atouts spécifiques: un capital naturel, une bonne image, la facilité d’accès, le bon équipement et la proximité aux grands flux touristiques.